Publié le Novembre 19 2020
Prélude
La Cour fédérale du Canada a récemment rendu un verdict dans une affaire pionnière AP c. Canada (Citoyenneté et Immigration). L'affaire concernait un homme gai et une femme hétérosexuelle qui s'étaient vu refuser le parrainage conjugal d'un enfant qu'ils partageaient.
L'histoire
L'homosexuel AP avait déménagé au Canada alors qu'il était persécuté dans son pays d'origine pour son homosexualité. Au Canada, il avait acquis le statut de personne protégée avec PR. Pendant son séjour au Canada, il a rencontré AM, une femme hétérosexuelle avec qui il a eu un enfant. Ils ont décidé d'élever l'enfant en couple même si AP était toujours identifié comme gay et non bisexuel. Ainsi, il ne pouvait pas retourner dans son pays d'origine, et il ne pouvait pas non plus, avec AM, déménager dans un pays tiers pour se marier.
Cela a conduit AP à chercher à parrainer l'enfant avec AM comme partenaire conjugal, par le biais de la catégorie du regroupement familial au Canada.
Mais sa demande a été refusée par l'agent d'immigration canadien. AP a alors interjeté appel auprès de la SAI de la CISR. La SAI a confirmé la décision de l'agent d'immigration au motif que :
La SAI a décidé qu'une femme hétérosexuelle et un homme homosexuel ne peuvent pas répondre à la composante sexuelle du partenariat conjugal, car le comportement sexuel et personnel du couple n'était pas compatible avec un partenariat conjugal.
Les autres mouvements juridiques
AP a interjeté appel de la décision de la SAI devant la Cour fédérale du Canada. Le juge Fuhrer, le juge qui a prononcé le verdict dans l'affaire, a catégoriquement déclaré que la SAI avait fait une erreur en décidant que AP et AM n'étaient pas une unité conjugale. Elle a retenu la possibilité de couples « mixtes » qui peuvent former une union conjugale.
La profession de parrainage d'AP a été envoyée pour réexamen à un autre agent.
La conclusion et l'espoir pour les immigrés
L'affaire a réaffirmé la capacité des tribunaux canadiens d'intervenir et d'annuler des décisions injustes liées à l'immigration. Le verdict final de l'affaire a imposé le développement progressif et l'établissement de la conviction que l'orientation sexuelle ne peut pas être un motif de discrimination. Il met également l'accent sur l'expansion qui s'est produite dans la compréhension et la définition de la famille au Canada. |
Le gouvernement canadien actuel a mis l'accent sur les droits des minorités sexuelles et leurs droits. Le gouvernement actuel s'est même excusé pour la discrimination envers la population LGBTQ dont ont fait preuve les gouvernements précédents.
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Remarque:
RP – Résidence permanente
SAI - Section d'appel de l'immigration
CISR - Commission de l'immigration et du statut de réfugié
Mots clés:
immigration canada
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